lundi 13 août 2012

Les petits ballons roses, ils sont dans mon coeur ces jours-ci. Moi les français, comme ils diraient, je kif pas vraiment, pas du tout en fait. Parlant de ce que je ne kif pas, les gars à couette, je ne kiff pas non plus. Il y a des petits ballons roses dans mon coeur, les ballons c'est bien beau, mais ça ne dure jamais longtemps. Mes petits ballons sont mathématiquement programmés pour durer jusqu'au 16 septembre.Il est gentil, il est drôle, il est colleux, il ne vit que d'aventure. Il repart le 16 septembre pour la France. Il est Français, il a une couette. Mon petit coeur est rempli de ballons. 

"Aller au-delà des apparences"

" Tu te rends compte, ai-je dit un peu plus tard à Marek, il ne nous reste qu'une semaine à passer ensemble.
- Tu te rends compte, a-t-il répliqué, nous avons toute une semaine à passer ensemble! "
         - Cassiopée, page 118






jeudi 2 août 2012

Août

Jusqu'à présent j'ai passé le plus bel été de ma vie. Oui je dis ça chaque été, et c'est vrai chaque fois. Ça fait juste devenir meilleur.
Je ne me souviens pas d'un été sans garçon. Pour vrai. Il y a toujours des histoires farfelues qui arrivent. Des garçons pas trop gentil, je leur saute dessus quand même.
Cet été non. Mon petit coeur est libre, et pour vrai, beaucoup trop occuper à aimer mes amis. Pour vrai.

Pis là on est en août, depuis hier. Je vois la fin de l'été venir et d'habitude je m'en fou, mais là, c'est différent. Dans un mois, seulement 4 semaines là, 30 jours, je sais même pas ou je vais être. Moi je me vante toujours que je suis une âme libre, pas rien qu'un peu à part ça, je me le suis fait tattouer. Mais là je vais peut-être partir, loin, genre en Gaspésie (OUI LE BOUT DU MONDE), toute seule.

J'ai peur. Le plus con, c'est que ce dont j'ai le plus peur c'est pas d'être seule ou d'être loin, c'est de manquer des choses importantes qui pourraient se passer ici. Les jeux, les filles, mais surtout, les garçons.

Parlant de garçons, hier, enfin. : )

mardi 15 mai 2012

Il était une fois


chanson à écouter en lisant: 
Anya Marina - Whatever you like https://www.youtube.com/watch?v=_0BPnJUx_Yw


Il était une fois une folle histoire. C’était un vendredi soir, je sortais danser avec mes amis au centre-ville. Ça faisait déjà quelques semaines qu’il essayait de me charmer, je ne voulais rien savoir. Ce soir-là il pleuvait. J’étais dans le bar avec mes amis quand j’ai reçu un sms : « hey, je suis dehors, viens ».
Moi : « Je suis avec mes amis je ne peux pas vraiment sortir. » Je pouvais sortir, c’était pas vrai, j’avais pas le goût de le voir, il m’intéressait pas et ça me stressait.
Lui : « Allez, sort, il pleut, on va aller boire un verre et tu reviendras après! »
Moi : « Ben là, non, je suis avec mes amis. » Quoi un verre??? On va se dire quoi? Et t’es pas du tout mon genre!!!
Lui : « Allez, sors, il pleut. »
Moi : « Ok. »
Je suis sortie avec des papillons dans le ventre, pas que j’étais excitée, j’étais mal à l’aise, mais en même temps, j’aimais bien le fait qu’un garçon viennent m’attendre sous la pluie, ça voulait dire qu’il me trouvait vraiment intéressante.
Il m’a dit « Allez viens, on va aller prendre un verre de vin et je te ramène après. » J’ai dit non. Il ne m’intéressait toujours pas. On a parlé quelques minutes sous la pluie, il était en veston et avait une casquette, moi, j’étais en camisole sous la pluie. Puis je lui ai dit que je devais rentrer, que mon amie venait de me texter. Non ce n’était pas vrai. J’ai donc passé le reste de la soirée au bar avec mes amis. Il a continué de m’envoyer des sms, j’aimais ça, je flirtais avec lui par sms, à travers l’écran j’oubliais qui il était.
Deux semaines plus tard, vendredi soir, il m’invite à prendre un verre. Je dis oui, car je ne suis pas vraiment capable de refuser, mais je prévois déjà élaborer un plan pour choker à la dernière minute. J’étais chez une amie, elle m’a dit « Ahh pis vas-y donc! Juste pour le fait qu’il te court après depuis 1 mois, il mérite que tu y ailles. »
Je suis allée le rejoindre, on a marché jusqu’au resto/bar. Un resto très chic, j’étais en jeans j’avais un peu honte. J’ai bu 2 whisky/coke, lui aussi, il voulait continuer, j’ai dit que c’était assez. Il m’a proposé de passer chez lui chercher une bouteille de vin, on irait la boire sur la colline du parlement, on a le droit. C’était l’automne mais il faisait chaud cette soirée-là, j’aurais pu rester dehors pendant des heures, mais j’ai dit non, j’étais mal à l’aise. Cette soirée-là, alors qu’on marchait il m’a dit, « bientôt, on va probablement marcher ici mais en se tenant la main et s’embrassant. » Il avait extrêmement confiance en lui, je devenais rouge, mais au fond de moi j’adorais cette confiance.
Il y a eu quelques autres soirées comme ça, une soirée dans un petit resto notamment, un resto tout petit ou on est tout serré mais oh combien charmant. C’est d’ailleurs ce soir-là qu’on s’est embrassés pour la première fois. Et puis, avant que ça aille plus loin il a dit, « prends le pas mal, mais moi je ne fais pas de sleepover, ça signifie trop. » et c’était fini. Il m’avait dans sa poche, fini les efforts, maintenant c’est moi qui le voulait. En un instant la situation avait basculé, il pourrait dire n’importe quoi, il avait réussi à me charmer, son jeu était maintenant fini, il récoltait les fruits de ses efforts. Mon jeu à moi aussi était fini, fini de charmer, maintenant c’est les sentiments qui commençaient, et les sentiments, quand ce n’est pas réciproque, laisse-moi te dire que ce n’est pas un drôle de de jeu. Ça a continué comme ça pendant 7 mois. Jamais nous ne sommes retournés au restaurant ou prendre un verre tous les deux.
Ça fait presqu’un mois que c’est fini maintenant, j’y pense souvent, mais je n’ai pas vraiment de peine, je repense au début, c’était génial, et puis la suite, malgré tout c’était génial aussi. Seulement, les sentiments n'étaient pas les bienvenus. Là on ne se parle plus, je me demande ce qu’il fait, s’il a trouvé quelqu’un d’autre pour jouer à Strip JeoPardy, notre jeu de fin de soirée. Le seul jeu qu’on jouait à deux.

c'était ça, la conclusion.

dimanche 13 mai 2012

Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. 
Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...

- Le petit prince

samedi 31 mars 2012

<< Elle sentit sa chaleur, et le frottement de sa barbe naissante sur son.avant-bras. Il lui avait tellement manqué! Une envie de pleurer lui monta à la... gorge. Maintenant qu'elle était sûre qu'il se souvenait d'elle, elle pouvait digérer la tristesse d'avoir été un moment oubliée >>.
- Extrait de Toi & moi à jamais